dimanche, 26 octobre 2014

Atelier Mieux etre

Atelier Mieux Etre

''Affirmation de soi ''

Jeudi 18 Décembre 2014 de 18h00 à 20h00

Salle de Projection
Fort de Mons en Baroeul
4 rue de Normandie
59370 MONS EN BAROEUL

L'affirmation de soi est au cœur de nos relations et donc de notre bien-être. C'est être capable d'exprimer ses pensées, ses sentiments, ses opinions.
Comment apprendre à s'affirmer ? Comment se sentir moins mal à l'aise dans nos relations avec les autres ?"

Soirée animée par Nicolas Daumerie, psychologue sur le pôle de santé mentale et Denise Mignot, Association Etoile Bipolaire.

Entrée libre et gratuite, renseignement auprès de Sophie Sueur : 03 20 61 75 57

 

 

dimanche, 13 avril 2014

Lien vers méditation en pleine conscience

Suite à la discussion au dernier groupe de parole, voici le lien pour essayer la méditation en pleine conscience pour ceux que cela peut intéresser:

http://www.epsm-lille-metropole.fr/content/m%C3%A9ditation-tbpc-g07

Programme de Thérapie Basée sur la Pleine Conscience élaboré par les docteurs Jeanson et Versaevel (version d'essai)

samedi, 12 avril 2014

Parole du patient, éthique du soignant... tout un programme !

Parole du patient, éthique du soignant... tout un programme !

 

Le 24 avril 2014 s’ouvrait la conférence internationale d’éthique clinique (ICCEC)sur le thème "La voix du patient". Martin Winckler, médecin, romancier, essayiste... en fût l'un des intervenants. Une brillante chronique intitulée "Parole du patient, éthique du soignant", à l'image de son auteur qui nous fait l'honneur de la partager avec la communauté d'Infirmiers.com.

parole du patient éthique du soignant

10e Conférence internationale d’éthique clinique sur "La voix du patient"

Aujourd’hui, je vais vous parler de ce qui devrait être. Vous n’aurez pas de mal à en déduire ce qui, malheureusement, n’est pas encore. Ce que je tente d’exprimer ici n’est pas une suite de dogmes, mais une série d’intuitions et d’aspirations. Patient et soignant sont tous deux des humains. Ils arpentent tous deux la route dangereuse, imprévisible et finie de la vie. Peu de chose, symboliquement, les différencient. En pratique, ce qui les sépare est leur situation. Le patient est un humain tombé dans un fossé (un ravin, un gouffre) et souffre. Il demande de l’aide à ses proches et, parfois, à un soignant. Le soignant est un humain qui dispense des soins. Parfois c’est un geste spontané, désintéressé ; parfois, c’est un métier choisi et il en vit. Dans un cas comme dans l’autre, c’est son attitude qui fait de lui un soignant, et non son statut.

Patient et soignant sont tous deux des humains. Ils arpentent tous deux la route dangereuse, imprévisible et finie de la vie

Pour aider le patient à sortir du fossé (du ravin, du gouffre), le soignant dispose d’un point d’appui (son savoir) et d’un levier (son savoir-faire, ses expériences). Sa mission : ramener le patient sur la terre ferme, l’empêcher de tomber plus bas, lui éviter d’être englouti dans les sables mouvants. Le soignant délivre des soins, des encouragements, de la réassurance. Le patient les reçoit et donne, en retour, beaucoup de gratifications - de la confiance, de la reconnaissance, de l’argent ; il contribue à la réputation, à la renommée du soignant. Ainsi, la relation de soin est une relation d’entraide, une relation de partage. Ce n’est pas une relation de pouvoir, ni d’une part, ni de l’autre. Le pouvoir s’exerce sans partage. Pouvoir et soin sont incompatibles.

C’est la parole du patient qui désigne le soignant. C’est elle qui décrit la situation - le fossé, le ravin, le gouffre dans lequel se trouve le patient. C’est elle qui fait appel au soignant - à celui-là et pas un autre. Sans la parole du patient, il n’y a pas de soignant.

Ainsi, la relation de soin est une relation d’entraide, une relation de partage

Ecoutez bien ce que dit le patient quand il entre, disait le britannique William Osler, car il vous donne le diagnostic.

C’est vrai : sans symptômes (ce que le patient ressent), les signes (ce que le soignant observe ou non) n’ont aucune signification. La parole du patient retrace l’histoire des uns et des autres. Elle décrit leur intensité et la perception qu’il en a. Elle exprime les émotions qui les ont accompagnées - et celles qui motivent l’appel au soignant.

Le soignant de métier connaît souvent beaucoup de choses. Il peut être tenté de penser qu’il sait mieux que le patient ce qui lui arrive. Il peut être tenté de croire qu’il est en charge. Mais c’est toujours au patient, avant tout, de prendre les décisions qui le concernent : il s’agit de sa vie, de son corps. Le soignant n’est pas dans le corps du patient, il n’est pas dans sa vie - sauf pendant le court temps qu’ils passent ensemble. Le soignant n’a pas les sensations du patient, ni ses représentations, ni ses émotions, ni sa sensibilité, ni ses repères, ni ses perceptions.

Le serment du soignant lui enjoint de respecter le corps du patient. Il doit aussi respecter sa parole, son ou ses récits. Souvent, la parole du patient peine à s’exprimer : Parce qu’il souffre. Parce qu’il a peur. Parce qu’il a honte. Parce qu’il est pudique et sensible. Parce qu’il est impressionné par le médecin. Parce qu’il craint d’être jugé. Parfois, parce qu’il a un secret.

Le soignant de métier connaît souvent beaucoup de choses. Il peut être tenté de penser qu’il sait mieux que le patient ce qui lui arrive

Le rôle du soignant consiste non seulement à l’écouter mais aussi à aider le patient à déterminer où il en est et ce qu’il veut faire - choses que le soignant ne peut pas savoir aussi bien que lui. La parole du patient doit être reçue et acceptée avec ses balbutiements et ses accidents, ses hésitations, ses incertitudes, ses erreurs, ses errances et ses errements, ses idées fixes et ses revirements.

La parole du patient, bien sûr, ne dit pas toujours toute la vérité. A chacun sa vérité, disait Pirandello. Et everybody lies, renchérit Greg House. Mais on ne peut pas soigner en mettant, a priori, la parole du patient en doute. Le fait que le patient omette, oublie, se trompe ou mente délibérément ne dispense pas le soignant de l’écouter et ne l’autorise jamais à suspendre son aide !!!Car l’objectif du soin est, avant tout, le mieux-être (ou le moins-mal-être) du patient. Et la mission du soignant n’est pas de contrôler la sincérité de ce que le patient dit mais de se guider sur ses dires pour vérifier qu’il lui dispense des soins appropriés !

Le patient est le capitaine de sa vie. Le soignant est un pilote qui l’aide, le cas échéant, à s’extraire des récifs sur lesquels il s’est échoué. La parole du patient guide le soignant à tout moment. Et c’est au soignant d’adapter son savoir et son savoir-faire au patient, non au patient de se plier à la pratique du soignant. Sinon, ce n’est plus du soin, mais une relation de pouvoir.

Le patient est le capitaine de sa vie. Le soignant est un pilote qui l’aide, le cas échéant, à s’extraire des récifs sur lesquels il s’est échoué

Ce que veut le patient, le plus souvent, c’est se libérer de la souffrance. Et c’est pour cela qu’il fait appel au soignant. Quand la souffrance s’est atténuée, le patient se sent plus libre, y compris de ne plus faire appel au soignant. La meilleure relation de soin, c’est celle à laquelle patient et soignant sont heureux de mettre un terme, de constater qu’elle n’a plus d’objet parce que le patient est de nouveau libre de vivre sa vie. Cela aussi, c’est la parole du patient qui le dit.

La parole du soignant est importante elle aussi : après tout, il s’agit d’une relation de partage. Les deux voix doivent se répondre, non s’opposer ; dialoguer et non s’affronter ; définir ensemble et non disputer. Le soignant n’a pas pour mission de corriger le patient ou de le faire taire, mais au contraire de l’aider à s’exprimer, dans toutes ses nuances.

Le soignant est un être humain. Quel que soit son statut, il n’a pas de supériorité morale sur les autres êtres humains. Certains soignants peuvent cependant être tentés de profiter de la situation des patients, d’abuser de leurs faiblesses, d’user de leur ascendant pour leur profit personnel, de monnayer leurs soins pour un prix exorbitant. Pour cette raison, le patient est protégé par des gardes-fous, des lois que le soignant doit respecter. Le soignant est également guidé par des règles de comportement professionnel (code de déontologie) et par des principes moraux (règles éthiques).

Les uns sont édictés par les groupements de professionnels ; les autres sont issues des réflexions des philosophes. Mais rien n’interdit d’imaginer un code d’éthique énoncé par le patient.

Moi qui suis aussi un patient (je l’ai été, je le suis, je le serai, comme tout un chacun), je vous en propose un, en forme de décalogue.

Rien n’interdit d’imaginer un code d’éthique énoncé par le patient...

Le décalogue du soin, énoncé par le patient

  1. Je suis le patient, ton égal, et je te choisis comme soignant. En échange de ma confiance, tu assumeras la responsabilité de mes soins avec loyauté. Car je n’ai pas besoin d’une relation de pouvoir, mais de soutien, d’assistance et de partage.
  2. Pour me soigner au mieux, physiquement et moralement, tu mettras en œuvre ton savoir, ton savoir-faire, ton intelligence et ton humanité ; tu prendras garde, en tout temps, à ne pas me nuire.
  3. Tu respecteras ma personne dans toutes ses dimensions, quels que soient mon âge, mon genre, mes origines, ma situation sociale ou légale, ma culture, mes valeurs, mes croyances, mes pratiques, mes préférences. Si tes valeurs sont trop éloignées des miennes pour que tu te sentes prêt à me soigner, tu m’aideras sans réserve à trouver le soignant dont j’ai besoin.
  4. Tu seras le confident et le témoin qui entend mes plaintes, mes craintes et mes espoirs sans jamais les disqualifier, les minimiser, les travestir, les museler, les divulguer sans mon accord ou les utiliser contre moi. Tu seras mon interprète et mon porte-parole, celui qui parle en mon nom mais non à ma place. Tu ne me soumettras pas à des interrogatoires inquisiteurs et tu ne me baillonneras pas.
  5. Tu partageras avec moi, sans réserve et sans brutalité, toutes les informations qui me concernent et dont j’ai besoin pour comprendre et supporter ce qui m’arrive, pour faire face ce qui m’arrivera. Tu répondras patiemment et sans restriction à toutes mes questions ; tu ne me cantonneras pas au silence, tu ne me laisseras pas dans l’ignorance.
  6. Tu m’aideras à prendre les décisions qui me concernent, en m’informant et en me guidant au mieux. Tu n’entraveras jamais ma liberté par la menace, le chantage, le mensonge, le mépris, la manipulation, le reproche, la culpabilisation, la honte, la séduction. Tu ne me tromperas ni sur tes compétences ni sur tes limites. Tu ne m’abuseras pas et tu n’abuseras pas de moi.
  7. Tu m’assisteras non seulement face à la maladie, mais aussi face à tous ceux qui pourraient profiter de mon état – tout particulièrement s’il s’agit d’autres professionnels de santé. Tu ne seras ni leur complice, ni leur serviteur. Et tu refuseras que quiconque – moi y compris - t’achète ou t’utilise.
  8. Tu m’aideras à lutter contre les injustices qui m’empêchent de recevoir des soins, tu respecteras et feras respecter les lois qui me protègent. Tu te tiendras à jour des connaissances scientifiques et des savoir-faire libérateurs ; tu lutteras contre les obscurantismes.
  9. Tu respecteras tous les autres soignants, quelle que soit leur statut, leur formation, leur mode d’exercice et tu oeuvreras de concert avec eux. Car j’ai besoin de soignants qui travaillent ensemble, et non de professionnels aliénés par la hiérarchie ou les luttes de pouvoir.
  10. Tu te soigneras et tu soigneras les tiens avec le même engagement et la même loyauté qu’à mon égard. Car si je ne veux pas d’un soignant qui m’exploite, je ne veux pas non plus d’un soignant qui se sacrifie. J’ai besoin d’un soignant que soigner gratifie.

Martin WincklerMartin WINCKLER Médecin, romancier, essayiste, blogueur...

Ce texte a été publié sur le site internet de l'auteur le 27 mai 2014

 

vendredi, 10 janvier 2014

La Psychoéducation

Définition de la psychoéducation du trouble bipolaire
par Bipote

        

Bipote @ gmail.com
bipotes.leforum.eu      
  
                                        

 

 C'est quoi?



La psychoéducation, c’est l’éducation ou la formation d’une personne souffrant d’un trouble psychiatrique afin de lui donner les moyens de gérer de la façon la plus autonome possible sa maladie et les conséquences sociales de celle-ci. On peut donner trois dimensions à la psychoéducation  1  :

 Une dimension pédagogique : donner des informations sur la maladie et les traitements. 
 Une dimension psychologique : soutenir émotionnellement la personne face aux difficultés d’accepter ou de vivre avec la maladie. 
 Une dimension comportementale : donner des outils à la personne pour qu’elle adopte les comportements qui lui conviennent le mieux pour gérer ses problèmes. 

Les principales formes thérapeutiques qui apparaissent indispensables à la prise en charge des troubles bipolaires associées au traitement pharmacologique sont : 

 La Psychoéducation personnelle et familiale 

 LesThérapies Comportementales et Cognitives. TCC

 LaThérapie Interpersonnelle et des rythmes sociaux TIP

Les thérapies psychanalytiques, très fréquentes, n’ont pas apporté la preuve méthodologique de leur efficacité dans le trouble bipolaire ni dans la dépression  3  mais qu’elles présentent un intérêt dans l’amélioration de certains troubles de la personnalité et des phases dépressives qui les accompagnent.

Les mesures psycho-éducatives dépassent le seul cadre de l'information générale transmise sur la maladie et ses traitements.

Dans une définition large ceux sont tout les outils qui nous permettent de mieux comprendre, de réagir et ainsi de nous donner les moyens pour faire nos choix face à nos difficultés. Dans cette perspective, on peut parler de réhabilitation, d'insertion, peu importe, il s'agit d'avoir des repères suffisants pour gérer nous mêmes notre propre vie  1    .

 Son origine?


 
Le premier à avoir développé la psychoéducation est le Professeur R.P. Liberman de Los Angeles. Il a constaté que les personnes souffrant de psychoses avaient fréquemment des problèmes cognitifs (attention, mémoire, organisation de la pensée) qui rendaient plus difficile la transmission d’informations sur les troubles. Dans l’idée de rendre ces informations plus accessibles, il a construit une méthode spécifique, très structurée et qui s’étale sur plusieurs mois. Ce programme se base sur les méthodes comportementales dont l’Entraînement aux Habilités Sociales (E.H.S.), qui vise à apprendre les "habilités sociales" nécessaires pour vivre avec un trouble mental. Il s’agit par exemple, d’arriver à exprimer ses besoins de manière claire, de savoir demander des informations à son médecin, etc.   

Les TCC ont été développées dans les troubles bipolaires depuis plusieurs décennies. Les premières TCC ont été proposées à des patients souffrant de troubles anxieux dans les années 1950. En 1960 est apparue la TCC de la dépression ; dans les années 1980-90 ont été développés des programmes et des manuels de TCC pour les épisodes dépressifs. En 1996 paraît le Manuel de TCC pour patients bipolaires de Basco et Rush. Le programme de Lam et al .(7), référence internationale dans ce domaine, est diffusé à partir de 1999, et en 2002 paraît le guide de Newman. 

Le Docteur Christian Gay est le pionnier de la psychoéducation en France, il a permis l'existence de France Dépression, d'ARGOS 2001 et il est coordinateur de programme psychoéducatif depuis de nombreuses années. 

Peu connues et pratiquées en France les thérapies interpersonnelles (TIP) ont pourtant fait l’objet de nombreux travaux dans d’autres pays depuis leur mise au point au début des années 70. La thérapie interpersonnelle et des rythmes sociaux a été développée par E. Frank et al. à partir de 2000. 

 A quoi ça sert?



Les traitements psychoéducatifs favorisent l'alliance thérapeutique, tendent à améliorer les connaissances sur la maladie, l'adhérence au traitement, la capacité à faire face aux prodromes (identification dés le début) des épisodes maniaques, à réduire les risques de rechute maniaque et par un travail avec les familles. Ils améliorent la prévention  des abus de substances,  meilleure gestion de la vie sociale, professionnelle et affective, identification des facteurs déclenchants et précipitants, respect des règles d'hygiène de vie, amélioration  des relations interpersonnelles et du fonctionnement social dans les périodes intercritiques  (symptômes mineurs et symptômes résiduels). En outre le patient durant le temps de cette prise en charge est mis sur des rails et bénéficie de l'expérience du groupe.

L’approche des TCC est à la fois curative mais surtout préventive et augmente de façon significative l’engagement du patient dans la prise en charge de sa pathologie.

Les principales cibles des programmes de TCC sont :

 une connaissance de la maladie permettant au patient de mieux l’accepter au sens d'une reconnaissance et non d'une résignation.

 une définition et une maîtrise d’une sorte de système d’alarme qui permet au patient une reconnaissance précoce des symptômes qui annoncent une récidive ( identification des prodromes ). Plusieurs études ont montré que 62 % des bipolaires ne repèrent pas spontanément les signes précurseurs de la dépression et 36 % de la manie. Cela évite notamment que les rechutes soient vécues comme brutales par le patient. 

 la mise en œuvre de techniques pour essayer de les prévenir et pour mieux contrôler les symptômes.

 l’amélioration et le maintien de l’observance médicamenteuse, véritable pierre angulaire permettant la rémission de la maladie.

 une réduction des facteurs de stress psychosociaux. 

TCC et traitements psychoéducatifs partagent le même modèle de la maladie. Il est donc difficile de départager clairement l'impact de l'une ou l'autre des interventions, elles sont étroitement liées.  

L’intervention familiale (consistant essentiellement en la délivrance d’informations) réduit le nombre de rechutes et améliore la symptomatologie dépressive, notamment au sein des familles à haute expression émotionnelle   . Elle permet de réduire l’émotion exprimée et donc la fréquence des rechutes, elle améliore la symptomatologie, le fonctionnement socio-professionnel des patients et l'amélioration de la qualité de vie du sujet et de sa famille.     

La thérapie interpersonnelle et des rythmes sociaux consiste en un travail sur les rythmes biologiques et circadiens, partant du principe que « des dérèglements de l’hygiène de vie favorisent l’instabilité circadienne et précipitent les épisodes thymiques ». 

Les buts communs de tous ces programmes sont de diminuer la probabilité de rechutes et de récidives. 

lundi, 09 juillet 2012

Aide aux jeunes en souffrance

Je vous recommande cette vidéo d'un interview du Dr Fréderic Kochman Qui nous parle du fonctionnement de la clinique Lautréamont et de la façon dont les jeunes sont soignés.

C'est une manière novatrice qui porte des résultats très positifs

 http://www.dailymotion.com/video/xrzz18_plus-de-sciences-4_tv?search_algo=1

 Denise