jeudi, 30 avril 2015

Un chez soi d'abord

« Un chez soi d’abord » :

Un toit pour se reconstruire  

 Comment répondre aux besoins des sans-abri souffrant de troubles psychiques ? En leur permettant d’abord l’accès et l’accompagnement vers et dans le logement. Un programme social intitulé « Un chez soi d’abord » est expérimenté conjointement dans quatre villes dont Toulouse. Une étude scientifique menée jusqu’à fin 2014.

Favoriser l’accès à un logement ordinaire aux personnes de la rue victimes de troubles psychiques sévères schizophrénie, troubles bipolaires et d’addictions drogues, alcool pour permettre à terme « le maintien durable d’un chez soi et l’amélioration de la qualité de vie ». Une réelle innovation sociale quand on sait qu’habituellement, une personne en difficulté doit préalablement trouver un hébergement et des lieux de soins ambulatoires ou hospitaliers avant de s’occuper de trouver un toit temporaire puis pérenne.

L’idée du programme « Un chez soi d’abord », est tout droit inspirée du modèle mis en œuvre aux Etats-Unis et au Canada.

Le projet mandaté en janvier 2010 par Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé et des Sports, se fonde sur le rapport « La santé des personnes sans chez soi : Plaidoyer et propositions pour un accompagnement des personnes à un rétablissement social et citoyen », publié par le docteur Vincent Girard, médecin psychiatre à Marseille, sur la santé des sans domicile. Aujourd’hui, ce sont près de 400 patients qui bénéficient de ce programme de recherche dans quatre villes : Paris, Lille, Toulouse et Marseille. L’étude qui a débuté fin 2011 est étalée sur trois ans. Elle est financée sur les crédits de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie Ondam médico-social et du programme « Prévention de l’exclusion et insertion des personnes vulnérables ». Quant au comité de pilotage, il est présidé par le préfet de département, en lien avec l’Agence régionale de santé.Créer les conditions de l’autonomie

Par Mathieu Arnal via « Un chez soi d’abord » : Un toit pour se reconstruire.

Vous pouvez aussi consulter le site de Un chez soi d'Abord LILLE et l'ABEJ

 

 Vous pouvez les aider:

La reprise d'une activité professionnelle, même occasionnelle, étant souvent un moyen de reprendre confiance en ses capacités, de retrouver une utilité sociale, de lutter contre l'ennui, et d'assurer un complément de revenu, l'équipe d'Un chez soi d'abord souhaite donner un coup de main aux personnes qu'elle accompagne pour qu'elles proposent leurs services à des particuliers en tant qu'aide à domicile (pour des tâches ménagères, du petit bricolage, du jardinage...). Ces services à la personnes peuvent être occasionnels ou réguliers. 

Le premier contact et les premières interventions peuvent se faire en présence d'un professionnel de l'équipe d'Un chez soi d'abord si nécessaire, l'équipe participant alors au service demandé (vous bénéficiez donc de deux personnes au prix d'une!).

La rémunération se fait en chèque emploi service universel avec une aide administrative possible pour la déclaration de l'employé (la rémunération par CESU prévoit 50% de réduction d'impôt pour l'employeur). Le prix est à négocier entre l'employeur et l'employé.

Si vous êtes intéressé(e) pour bénéficier de services à la personne dans le cadre de ce partenariat avec le programme Un chez soi d'abord, vous pouvez contacter l'équipe par email: lille.1chezsoi@gmail.com 

ou par téléphone 03 20 54 91 65.