mercredi, 21 septembre 2016

Groupe de Paroles - Planing de Septembre & Octobre 2016

  • Septembre 2016

10/09/2016, à la MDA 10h à 12h, 2ème Samedi du mois

14/09/2016, à la MDU 15h30 à 17h30, 3ème Mercredi du mois

24/09/2016, à la MDA  10h à 12h, 4ème Samedi

  • Octobre 2016

08/10/2016, MDA fermés – Village Associatif, 2ème Samedi du mois

19/10/2016, à la MDU 15h30 à 17h30, 3ème Mercredi

22/10/2016, à la MDA à la 10h à 12h, 4ème Samedi

Où & informations utiles :

MDA  = Maison Des Associations (MDA)

72/74 rue Royale, 59000 LILLE 

- A 10 min de la Gare LILLE FLANDRES, 5 min du métro RIHOUR                  

- Parking suggéré : sous la grande place (Payant)

MDU = Maison Des Usagers en Santé Mentale (MDU)

5 rue d'Antin 59160, Lille (Wazemmes)

- A 5 min du métro GAMBETTA                 

- Parking suggéré : sur la place du marché de Wazemmes (Gratuit)

ATTENTION

Le plan de circulation à LILLE est modifié depuis Aout 2016 consulter, pour plus d’information, le site :                http://www.lille.fr/Vivre-a-Lille/Me-deplacer/Le-nouveau-plan-de-deplacements-lillois

 

vendredi, 25 mars 2016

RAPPEL

Il n'y a pas de Groupe de paroles ce Samedi 26 Mars à la Maison Des Associations

jeudi, 17 mars 2016

Conférence SISM 2016 : "Bipolarité, qu'en savez-vous ?"

Dans le cadre des "SISM", et afin de vous en faire connaître plus, nous vous présentons une conférence.

Le lundi 21 mars 2016, de 17h à 18h30, une conférence sera animée par le Dr Frédéric KOCHMAN (pédopsychiatre, médecin coordinateur de la clinique Lautréamont de Loos, 1 rue de Londres) et les associations Bicycle et Étoile Bipolaire.

Vous pourrez nous poser toutes les questions souhaitées.

La conférence est ouverte à tous et l'entrée est gratuite.

jeudi, 30 avril 2015

Un chez soi d'abord

« Un chez soi d’abord » :

Un toit pour se reconstruire  

 Comment répondre aux besoins des sans-abri souffrant de troubles psychiques ? En leur permettant d’abord l’accès et l’accompagnement vers et dans le logement. Un programme social intitulé « Un chez soi d’abord » est expérimenté conjointement dans quatre villes dont Toulouse. Une étude scientifique menée jusqu’à fin 2014.

Favoriser l’accès à un logement ordinaire aux personnes de la rue victimes de troubles psychiques sévères schizophrénie, troubles bipolaires et d’addictions drogues, alcool pour permettre à terme « le maintien durable d’un chez soi et l’amélioration de la qualité de vie ». Une réelle innovation sociale quand on sait qu’habituellement, une personne en difficulté doit préalablement trouver un hébergement et des lieux de soins ambulatoires ou hospitaliers avant de s’occuper de trouver un toit temporaire puis pérenne.

L’idée du programme « Un chez soi d’abord », est tout droit inspirée du modèle mis en œuvre aux Etats-Unis et au Canada.

Le projet mandaté en janvier 2010 par Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé et des Sports, se fonde sur le rapport « La santé des personnes sans chez soi : Plaidoyer et propositions pour un accompagnement des personnes à un rétablissement social et citoyen », publié par le docteur Vincent Girard, médecin psychiatre à Marseille, sur la santé des sans domicile. Aujourd’hui, ce sont près de 400 patients qui bénéficient de ce programme de recherche dans quatre villes : Paris, Lille, Toulouse et Marseille. L’étude qui a débuté fin 2011 est étalée sur trois ans. Elle est financée sur les crédits de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie Ondam médico-social et du programme « Prévention de l’exclusion et insertion des personnes vulnérables ». Quant au comité de pilotage, il est présidé par le préfet de département, en lien avec l’Agence régionale de santé.Créer les conditions de l’autonomie

Par Mathieu Arnal via « Un chez soi d’abord » : Un toit pour se reconstruire.

Vous pouvez aussi consulter le site de Un chez soi d'Abord LILLE et l'ABEJ

 

 Vous pouvez les aider:

La reprise d'une activité professionnelle, même occasionnelle, étant souvent un moyen de reprendre confiance en ses capacités, de retrouver une utilité sociale, de lutter contre l'ennui, et d'assurer un complément de revenu, l'équipe d'Un chez soi d'abord souhaite donner un coup de main aux personnes qu'elle accompagne pour qu'elles proposent leurs services à des particuliers en tant qu'aide à domicile (pour des tâches ménagères, du petit bricolage, du jardinage...). Ces services à la personnes peuvent être occasionnels ou réguliers. 

Le premier contact et les premières interventions peuvent se faire en présence d'un professionnel de l'équipe d'Un chez soi d'abord si nécessaire, l'équipe participant alors au service demandé (vous bénéficiez donc de deux personnes au prix d'une!).

La rémunération se fait en chèque emploi service universel avec une aide administrative possible pour la déclaration de l'employé (la rémunération par CESU prévoit 50% de réduction d'impôt pour l'employeur). Le prix est à négocier entre l'employeur et l'employé.

Si vous êtes intéressé(e) pour bénéficier de services à la personne dans le cadre de ce partenariat avec le programme Un chez soi d'abord, vous pouvez contacter l'équipe par email: lille.1chezsoi@gmail.com 

ou par téléphone 03 20 54 91 65.

 

 

 

mercredi, 29 octobre 2014

ADHESION

Adhérez à notre association

ou pensez à renouvelez votre cotisation pour 2014

Cliquez ici:ADHESION ETOILE BIPOLAIRE.pdf

jeudi, 06 mars 2014

ATELIERS MIEUX ETRE

atelier mieux etre022.jpg

Plus de détails:

Cliquez sur le lien: atelier mieux etre.pdf

PLANNING:

Cliquez sur le lien: atelier mieux etre023.pdf

mercredi, 23 juin 2010

Témoignage d'une bipolaire stabilisée

Témoignage « Sortir du silence »

« Le silence de ceux d’entre nous qui se rétablissent complètement renforce les préjugés existants. »
(Frese, 1997)

Sortir du garde-robe demande beaucoup de courage, mais j’ai la conviction que plus nous serons nombreux à nous afficher ouvertement, plus la population révisera ses préjugés envers la maladie mentale. Au risque de m’exposer aux préjugés et à l’exclusion, je vais tenter de vous résumer vingt ans de parcours entre la folie et le rétablissement. Il y a des histoires qui sont difficiles à raconter et d’autres qui sont dévoilées avec fierté. La mienne est le chemin reliant les deux.

Du banc de parc au banc d’école

La folie aura fait des ravages certains dans tout ce que je pouvais espérer de mieux pour moi. Mon adolescence a été parsemée d’hospitalisations, de crises, de colères et de honte. À l’âge de 15 ans, mes rêves de jeune fille se sont envolés lorsque les portes de l’hôpital psychiatrique se sont refermées derrière moi. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait... j’étais terrifiée et en colère. J’y ai connu la salle d’isolement et la contention. Cette période fut mon premier contact avec les préjugés et la honte... j’étais devenue « une malade mentale»!

Adulte, j’ai fait la rencontre de plusieurs psychiatres, eu différents diagnostics, pris de multiples médicaments pour avoir des résultats similaires : je souffrais toujours. Pendant ce temps, mon désespoir continuait de grandir. J’avais des épisodes de manie me propulsant en psychose et me plongeant par la suite en dépression. On a finalement diagnostiqué un trouble bipolaire. Je souffre également d’agoraphobie, peur qui m’a paralysée pendant plusieurs années. Tous ces moments de folie furent très souffrants et humiliants pour moi. Ils m’ont conduite à des endroits que je n’aurais jamais voulu visiter. J’ai habité des lieux sans adresse et y ai trouvé refuge dans les substances. J‘engourdissais ma folie jusqu‘à ce qu‘elle se réveille plus puissante que jamais. L‘errance était devenue ma destination. Rapidement, je me suis perdue, laissant derrière moi mes proches, mon avenir, mes rêves et ma dignité. Jamais je n’aurais cru survivre à ces épreuves... et pourtant...

J’ai été hospitalisée à plusieurs reprises et hébergée dans plusieurs centres de crise et résidences. J’ai erré longtemps dans les services de santé mentale... je cherchais un refuge. Engourdie par les médicaments, on me croyait stabilisée. Je m’étais retrouvée un chez-moi et avais repris contact avec les miens. J’allais à mes rendez-vous chez le médecin, prenais ma médication et les symptômes s‘atténuaient. Et pourtant, je souffrais toujours. J’avais pris au sérieux mon rôle de patiente. Je me croyais condamnée à rester malade et malheureuse. Je mourais à petit feu. Le renoncement et le désespoir m’ont handicapée pendant plusieurs années. J’avais abandonné l’idée d’un avenir pour moi.

L’espoir de Sam

Il suffit parfois d’une simple étincelle pour rallumer la foi en la possibilité d’une vie meilleure pour ceux qui ont perdu tout espoir. Mes enfants ont été des phares dans mon rétablissement. Alors que je vivais un épisode de maladie, mon fils Samuel m’a offert une boule à neige en verre. Il me l’a remise en me disant : « Maman, je sais que ça ne va pas. Lorsque tu ne te sentiras pas bien, secoue cette boule et pendant que la neige tombera, pense à ce que tu feras lorsque tu iras mieux.» J’ai gardé précieusement cette boule d’espoir que je ressors au besoin. Elle est devenue pour moi un symbole de rétablissement. L’espoir commençait à m’animer.

Mon parcours de rétablissement

Pour moi, le rétablissement est un processus unique débutant lorsque la personne décide de ne plus donner au trouble mental le pouvoir de contrôler sa vie. C’est la redécouverte de soi, de ses capacités et de ses rêves tout en se donnant de nouvelles possibilités, et cela avec ou sans la présence de limites et de symptômes engendrés par la maladie mentale. C’est l’espoir d’une vie meilleure.

À travers mon cheminement, j’ai dû prendre des risques et quitter bien souvent mes zones d’inconfort et de confort. Il m’a fallu beaucoup de courage et de persévérance pour franchir chacun des obstacles qui se dressaient devant moi. Plusieurs facteurs ont été déterminants dans mon rétablissement. Afin de retrouver le pouvoir d’agir sur ma vie, il m’aura fallu reconnaître que j’étais atteinte d’une maladie et ne pas en avoir honte. J’ai fréquenté des groupes d’entraide et différentes ressources en santé mentale.

À partir de mes expériences, j’ai appris à identifier mes limites, à avoir un mode de vie sain et à gérer mes symptômes qui sont encore parfois présents. J’ai maintenant un médecin avec qui je peux discuter de rétablissement et qui respecte mes choix quant à l’utilisation de la médication. Tout en contrôlant mes symptômes, les médicaments sont adaptés à mes besoins et leurs effets secondaires ne m’handicapent pas. J’ai fait également la rencontre de professionnels de la santé qui ont appris à me faire confiance et qui ont cru en mon potentiel et en mes rêves. Ils m’ont soutenue tout comme mes pairs, mes amis et ma famille. Ils ont tous cru en moi jusqu’à ce que je puisse moi-même y croire. Je profite de cette occasion pour leur témoigner toute ma gratitude.

Tranquillement, mais sûrement, j’ai recommencé à profiter de la vie, de ma vie. Mes rêves commençaient à germer. Je voulais maintenant aider à mon tour. Je suis fière d’avoir obtenu, avec les encouragements de mes proches, mon diplôme en service social. Tout un exploit que d’investir sept ans d’efforts, entrecoupés par la maladie, les études et l’éducation de deux enfants en bas âge! Je suis maintenant travailleuse sociale et, au quotidien, mon travail redonne un sens aux souffrances du passé. Ce vécu me permet d’être la femme que je suis aujourd’hui et de faire avancer la cause. Je suis une femme d’engagement, solidaire de mes pairs et déterminée à faire du rétablissement un discours en action.

Actuellement, j’offre des formations et des conférences basées sur le partage de mon expérience de vie qui est maintenant reconnue comme une expertise que je peux transmettre à mes pairs et aux intervenants. Je coordonne également un programme national qui, entre autres, fait la promotion de l’embauche de personnes ayant vécu un trouble mental; ceux-ci sont engagés comme intervenants, pairs aidants dans le réseau de la santé mentale. Et, à ce titre, je leur offre de la formation. J’ai également été certifiée pair aidant en Georgie et j’ai enseigné la pratique de l’intervention par les pairs en France. Les pairs aidants sont des modèles d’espoir et d’inspiration pour plusieurs personnes, qui tout comme je l’ai été, se sentent condamnées à vivre dans la folie et dans une existence vide de sens. Finalement, à travers mon parcours, j’ai dû affronter ma peur de la stigmatisation en m’affichant ouvertement face à mon entourage et dans le cadre de mon travail.

Aujourd’hui encore, je fais un pas de plus en m’ouvrant à vous.

En conclusion, ma vie actuelle va bien au-delà de mes rêves les plus fous. J’ai enfin retrouvé mon chemin où mes rêves de jeune fille m’attendaient. Ces rêves de fonder une famille, de réaliser des études universitaires, de voyager, de me réaliser dans un travail pour lequel je ressens de la fierté et, le plus important, d’avoir une vie remplie de bonheur et de rires au quotidien. J’apprécie tellement ma vie… elle m’a tellement manquée!

Nathalie Lagueux


Gouvernement du Québec
© Gouvernement du Québec, 2010

 


mardi, 11 mai 2010

Quand la psychiatrie aide aux études

 

 


Villeneuve d'Ascq, clinique médico-psychologique

Les jeunes accueillis de 15 à 25 ans souffrent de pathologies psychiatriques : psychoses, troubles des conduites alimentaires, troubles de l'humeur, états dépressifs, troubles de la personnalité, états limites, phobies scolaires et troubles névrotiques invalidants. Nous intervenons en post-aigu en articulation avec le réseau de soins loco-régional.

Contacts :

Clinique Médico-Psychologique
Avenue Paul Langevin
BP10439
59664    Villeneuve d'Ascq Cedex.
Tél : 03 20 43 88 10  - 03 20 43 88 14 (après 21h)
Fax : 03 20 43 88 11
E-mail : cmp.villeneuve@fsef.net

Une équipe polyvalente, des soins diversifiés

La clinique dispose de 26 lits en hospitalisation temps complet et 25 places en hospitalisation de jour. Les jeunes accueillis bénéficient d'une prise en charge associant soins études et réadaptation.

Nous sommes une équipe polyvalente pluridisciplinaire composée de médecins psychiatres, de psychologues, d'infirmiers et d'éducateurs. Nous proposons des soins intégrés dans un projet individualisé pour chaque jeune. Ils consistent en des traitements médicamenteux, des entretiens médicaux, psychothérapiques individuels ou de groupe, en ateliers et des médiations thérapeutiques. La famille est associée au projet dès l'entrée du patient et lors d'entretiens familiaux. L'articulation entre projet de soins et projet pédagogique est un élément majeur de la prise en charge.

Nous préparons activement la réinsertion sociale et à l'orientation professionnelle du jeune.

La scolarité à Villeneuve d'Ascq

L'unité "soins études", annexe pédagogique du lycée Jean Prouvé à Lomme, scolarise des élèves de fin de collège et de lycée en enseignement général. L'enseignement est dispensé par des professeurs de l'Education nationale.

Lors de l'admission à la clinique médico-psychologique de Villeneuve d'Ascq, un projet personnalisé de scolarisation est mis en place en fonction de l'âge de l'élève, de son cursus scolaire antérieur et des ses choix d'orientation. L'assiduité aux cours est obligatoire, des bilans scolaires sont établis régulièrement et portés à la connaissance des élèves et de leur familles.Les activités scolaires sont régies par les règles de vie scolaire. En cas de scolarisation totale ou partielle en dehors de l'unité "soins études", le service des études assure les liens avec les autres établissements scolaires. De la même manière, il accompagne les élèves lors du retour vers l'enseignement en collège ou en lycée.

En fonction des possibilités, l'unité "soins-études" propose un accompagnement adapté aux étudiants post-baccalauréat.

Les demandes d'admission

La demande d'admission se fait par téléphone ou par courrier. Le dossier d'admission comprend les demandes de renseignements administratifs, médicaux et pédagogiques.Le dossier passe en commission d'admission composée du coordinateur médical et du directeur des études.Si les critères d'admission sont remplis, un rendez-vous de pré-admission est fixé.
Suite à ce rendez-vous, s'il y a une indication d'hospitalisation, une entrée est programmée.

Contact admission : Tél : 03 20 43 88 10

L'équipe de direction

 

Directeur : M. CREPIN

Présidente de CME : Mme le Dr GOUDEMAND

Directeur des études : M. VANOVERMEIR